Nous allons vous donner plusieurs pistes qui peuvent vous aider à réunir les fonds nécessaires à la réalisation de votre opération. Tous ne peuvent pas vous avancer la même somme, évidemment, alors petit tour d’horizon.
Comment financer une reprise d’entreprise ?
Afin de réussir votre montage financier, vous pouvez solliciter différentes sources de financement. Vous pouvez en effet financer votre reprise d’entreprise à l’aide d’un emprunt auprès d’un établissement bancaire, mais vous devez également mobiliser des fonds propres, autrement dit, mobiliser un apport.
Première étape : réunir les fonds propres nécessaires
Vous devez généralement apporter entre 20 à 25% du montant de l’achat en fonds propres. Cet apport prouve votre motivation et votre intérêt pour le projet. Pour ça, plusieurs possibilités existent :
- L’apport personnel : Réunir votre propre apport, évidemment. Veillez toutefois à ne pas engager 100% de votre patrimoine personnel dans cette opération !
- Votre entourage : votre famille ou vos amis peuvent s’impliquer dans la reprise à travers des dons, des prêts ou des participations au capital. Les particuliers qui investissent dans des entreprises peuvent bénéficier en sus d'avantages fiscaux.
- Les aides publiques : Vous pouvez accéder à différents dispositifs mis en place par l’Etat, ou encore à des subventions accordées localement. Pour découvrir l’ensemble des aides auxquelles vous pouvez prétendre, rendez-vous sur le site https://www.aides-entreprises.fr/
- Un prêt sans intérêts ni garanties : Autrement appelé “prêt d’honneur”, il vous permettra d’obtenir un effet de levier significatif pour l'obtention d'un financement bancaire complémentaire. Généralement accordé par des organismes comme Initiative France, Raise ou encore Réseau Entreprendre, vous obtiendrez dans le même temps un accompagnement si vous le désirez, pendant les premières semaines suivant votre reprise !
- Réunir des investisseurs : Vous êtes totalement libre d’ouvrir une holding de reprise, et ouvrir son capital à des fonds d’investissements, VCs, Business Angels ou éventuellement réaliser des opérations de crowdfunding, dans laquelle vous pouvez mettre en avant le fait (si c’est le cas) de reprendre une société qui, sans vous, serait vouée à fermer !
Deuxième étape : financer sa reprise par un emprunt
Une fois que vous avez réuni vos fonds propres, vous allez plus facilement pouvoir approcher les établissements financiers ainsi que le cédant…qui peut également vous accorder un prêt !
- Le crédit-vendeur : Le crédit-vendeur correspond à un paiement échelonné d’une partie du montant de la cession de l’entreprise. Basé sur la confiance entre les 2 parties, il n’est pas sans risque. Cette solution s’applique généralement lorsque le cédant et l’acheteur se connaissent, ou lorsqu’un employé reprend l’entreprise, et que ce dernier possède des moyens financiers limités.
- Le prêt de transmission de la BPI : l s'agit d'un prêt allant de 40 000 € à 1 500 000 €, sans garantie ni caution personnelle à apporter. Il est accordé pour la reprise de TPE & PME, tant qu’il représente maximum 40 % de l'ensemble des prêts mis en place.
- Le crédit bancaire : Lors d’une reprise, une banque peut vous financer à hauteur de 70% du montant global de l’opération. L’emprunt est généralement réalisé sur une durée de 7 ans. Des garanties seront exigées (cautions personnelles, nantissement du fonds de commerce ou des parts sociales…) mais sont négociables, tout comme les taux d’intérêts et les frais de dossier.
Le conseil d’Alvo : Si vous souhaitez être accompagnés sur ces sujets, n’hésitez-pas à vous rendre sur l’annuaire d’Alvo où vous pourrez directement entrer en contact avec des professionnels du Financement.
Vous pouvez également prendre gratuitement rendez-vous avec les experts d'Alvo qui vous guideront dans votre projet de reprise d'entreprise : Réserver gratuitement un créneau avec un expert.
“REPRENDRE” EST LE NOUVEAU “ENTREPRENDRE”.