Les personnes qui aspirent à devenir leur propre patron se retrouvent souvent en face d’un dilemme : ont-elles intérêt à privilégier la création ou la reprise d’entreprise ?

C’est une question qui n’a pas de réponse universelle, mais voici quelques pistes de réflexion pour bien comprendre les enjeux et particularités de chaque situation, avec en bonus, les précieux conseils et retours d’un repreneur à succès.

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Le défi est le même

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On entend souvent que la reprise d’entreprise est réservée à ceux qui ne sont pas assez créatifs pour lancer leur propre projet. Mais ce raccourci amène à simplifier la vision de la reprise, et complexifier celui de la création, alors que dans le fond les défis à mener sont les mêmes :

• Il vous faudra faire adhérer des femmes et des hommes à une vision, qu’ils soient déjà salariés de l’entreprise, ou qu’ils s’agissent de nouveaux recrutements
• Être capable d’être pluridisciplinaire, et de résoudre divers problèmes (allant du financement, à la gestion des clients jusqu’aux problématiques de croissances et gestion de crises)
• Développer un mental d’entrepreneur, avec des valeurs fortes et une capacité de repérer les opportunités de développement.

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Chaque approche possède des avantages

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La création permet, entre autres :

• Un investissement plus faible au départ.
• La mise en place d’une activité qui répond exactement à ce que l’on souhaite, avec plus de latitude dans tous les domaines clefs, comme le choix des collaborateurs ou des partenaires.
• Une carence en compétences de gestion, au tout début, puisqu’on peut se donner le temps d’apprendre, pendant que la société grandit.

La reprise permet notamment :

• Un accès direct à un ensemble de ressources : équipement, salariés, portefeuille de clients, notoriété, etc.
• Une rémunération immédiate, le plus souvent.
• Un accompagnement éventuel par le cédant.

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Le profil type d’un repreneur

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Rien n’est figé dans le marbre, mais la reprise d’entreprise correspond particulièrement bien aux trentenaires et plus, aux managers aguerris, ou à toutes les personnes qui cherchent à changer de vie ou à faire grossir une entreprise existante.

Gardez en tête que la reprise d’entreprise demande surtout des compétences de gestion, pilotage et management. L’objectif est de consolider un actif existant et de lui donner un second souffle durable. Mais n’oubliez pas également qu’il vous faudra un minimum d’apport pour pouvoir réaliser une opération de ce type. Le repreneur type a donc généralement pu épargner pendant ses précédentes missions professionnelles.

C’est donc en analysant votre profil avec plus de véracité possible (l’auto-évaluation n’est pas forcément le meilleur moyen, n’hésitez-pas à demander à vos proches, vos collègues..), que vous prioritairement trouver réponse à la question « création ou reprise ? ».

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Charles-Antoine de Fontenay, des banques traditionnelles aux normes ISO : l’histoire de sa reprise.

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Il y a quelques semaines, Orso Media et Qonto organisaient une conférence, animée par Matthieu Stefani, entrepreneur, host du podcast Generation Do It Yourself & co-fondateur d’Alvo.

Pendant plus d’1 heure et demi, les invités ont pu échanger autour de l’entrepreneuriat. Et comme les repreneurs n’ont rien à envier eux entrepreneurs, Charles-Antoine de Fontenay, qui a quitté son poste chez HSBC pour reprendre une entreprise spécialisée dans les normes ISO, était présent, pour raconter sa reprise.

Parce qu’une expérience racontée en vidéo vaut mille mots, accédez directement à l’histoire de Charles-Antoine de Fontenay👇

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“REPRENDRE” EST LE NOUVEAU “ENTREPRENDRE”.