10.7.2023

Cession

3 actions à mettre en place avant de vendre son entreprise

5 min

3 actions à mettre en place avant de vendre son entreprise

Vendre une entreprise, ce n’est pas comme vendre un appartement. Il y a beaucoup plus de paramètres à prendre en compte, et en tant que chef d’entreprise, mieux vaut y être préparé.

1) Soigner les chiffres de votre entreprise, sur au moins les 2 derniers bilans !

Qu’est-ce que cela signifie ?

→ Vous devez optimiser le Chiffre d’Affaires et les revenus de votre société.

Les repreneurs regardent si l’entreprise est rentable, très rentable ou déficitaire. Aucun scénario n’empêche une vente, des repreneurs se positionnent parfois sur des entreprises en difficulté, mais si vous savez que vous allez entrer dans un processus de cession dans les 24 ou 36 prochains mois, nous vous invitons fortement à le prendre en compte dans votre stratégie dès aujourd’hui !

Vos bilans doivent être propres, et attirer le regard des repreneurs, pour augmenter vos chances de réaliser un deal au niveau de vos attentes.

Il faut essayer au maximum d’embellir la mariée…

2) Sécuriser tous les passifs

Qu’est-ce que cela signifie ?

→ Embellir la mariée ne veut pas dire mettre tous les soucis de côté, voire de les camoufler. Bien au contraire, il s’agit plutôt de s’en occuper dès aujourd’hui. Vous devez sécuriser tous les passifs de la société.

Cela passe par trouver des solutions à tous les petits soucis en cours :

  • Par des accords à l’amiable, dès que c’est possible ;
  • Par la voie judiciaire en cas de différend à avec un concurrent ou avec un employé et qu’aucun accord à l’amiable n’est possible ;
  • Réglez vos problématiques technologiques ;
  • Mettez votre société en règle vis-à-vis de la RGPD ;
  • Soyez propre au niveau de sa propriété intellectuelle ;
  • etc…

En bref, toutes les petites choses qui sont potentiellement à régler depuis des années, faites en sorte de ne plus avoir ça sur le dos en cas de processus de cession.

Car dans certains cas, les repreneurs potentiels risquent d’être refroidis à l’idée de savoir que ces problématiques seront sur leurs épaules dès leur arrivée.

3) Anticipez votre fiscalité !

Chaque situation fiscale est différente. Que ce soit la forme juridique de votre société, qui conditionnera directement le traitement fiscal, ou encore qui possède les titres (est-ce que c’est vous en direct, ou bien une holding).

Cela peut paraître anodin, mais trop peu de cédants se posent cette question, et c’est fréquemment une problématique qui retarde, ou empêche certains deals de se réaliser.

Une thématique rentrant également dans l’anticipation, est la question du traitement de la trésorerie en surplus.

→ En effet, si vous avez une trésorerie importante avant la cession, elle va généralement être prise en compte dans la valorisation de l'entreprise, ce qui peut gêner l'acheteur, et notamment son financement : les banques n'aiment pas prêter pour « financer du cash ».

Vérifier donc en amont quel montant de “tréso” est nécessaire au bon fonctionnement de la société (vous avez des salariés à payer, peut-être même des investissements en cours !), ce qui vous permettra de déterminer si vous devez sortir tout ou partie de cette trésorerie avant la cession, faisant ainsi diminuer d’autant le prix de cession.

Quelques possibilités pour vous permettre de vous verser le surplus de trésorerie :

  • Versement de dividendes en clôture d’exercice :

            Pour pouvoir décider du versement des dividendes, plusieurs conditions doivent être réunies :

                      - La société doit avoir dégagé un bénéfice ;

                      - Les associés réunis en Assemblée Générale doivent avoir voté pour le versement de dividendes.

       Attention toutefois, vous serez soumis à une imposition sur vos dividendes.

  • Versement de dividendes de manière exceptionnelle :

          Pour pouvoir décider du versement exceptionnel de dividendes, plusieurs conditions doivent être réunies :

                     - Le capital social doit être intégralement libéré ;

                     - La société doit disposer des bénéfices distribuables suffisants (réserves distribuables et report à nouveau créditeur) et les pertes antérieures doivent être apurées ;

                     - Les postes « frais d’augmentation de capital », « frais de recherche et développement » et « frais de premier établissement » doivent être totalement amortis ;

                     - La distribution exceptionnelle doit être décidée par les associés dans les 9 mois qui suivent la clôture de l’exercice.

Le conseil d’Alvo : faites-vous accompagner sur ces sujets-là.

À vouloir essayer de gérer ces sujets vous-même, vous risquez d’y passer du temps, et de commettre des erreurs. Nous mettons à votre disposition notre annuaire de partenaires, qui vous apporteront leur expertise, que vous ayez des besoins juridiques, comptables…

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