Vous avez sans doute déjà entendu parler du Management Buy-Out, le rachat d’une entreprise par ses managers, généralement avec l’aide d’un fonds d’investissement. Et pour cause, le MBO est de loin l’opération préférée des fonds français de Private Equity puisqu’elle concerne 92% des investissements réalisés selon une étude de France Invest, contre seulement 8% pour les MBI (Management Buy-In, reprise d'entreprise par un ou plusieurs managers jusqu’ici étrangers à l’entreprise), même si le MBI bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt (poke à Trajan Capital par exemple).
Pourtant lorsque l’on quitte l’univers du Private Equity et qu’on descend sur les tailles d’opération plus petites, le MBO semble tout à coup perdre de son attrait auprès des cédants potentiels, alors même que ce type d’opération reste très largement finançable par les banques (on parle alors dans notre jargon de MBO sponsorless, soit un LBO monté sans fonds d'investissement, simplement avec de la dette bancaire).
Pourquoi la reprise par les salariés est-elle aussi peu considérée dans la cession des petites PME et TPE ?
La réponse à cette question permettrait sans doute de libérer une bonne partie du marché de la cession – reprise des TPE/PME. Mais elle n’est pas simple. Chez Alvo, nous pensons néanmoins que le sujet manque d’abord de visibilité et de pédagogie, aussi bien côté cédants que salariés. Sur les enjeux financiers bien sûr. Mais aussi sur l’organisation et les conditions à réunir pour avoir des négociations productives.
Pour vous permettre d'y voir plus clair, que vous soyez cédant ou salarié repreneur, nous avons développé avec des experts du sujet une trame d'autodiagnostic qui vous permettra de vous poser les bonnes questions et d'envisager sérieusement la question.