Ce n’est un secret pour personne, même si le financement bancaire continue à jouer son rôle, et avec des taux qui restent plutôt raisonnables compte tenu des taux actuels des directeurs des grandes banques centrales, nombre de projets de reprises menées par des personnes physiques se heurtent au mur du financement. Aujourd’hui sans doute encore un peu plus qu’hier.
En septembre dernier nous lancions dans cette même newsletter un appel à manifestation d’intérêt de la part d’investisseurs privés en vue de comprendre si la mobilisation de business angels comme de family offices pourrait jouer un rôle complémentaire dans le financement de la reprise de TPE/PME. Avec en tête les initiatives similaires lancées dans le financement des startups qui ont fleuri ces dernières années sous forme de clubs d’investissement ou de financement communautaire.
Avec une dizaine d’échanges intéressants organisés dans les semaines suivantes, le démarrage avait été encourageant. Mais hasard ou réelle tendance de fond, ces dernières semaines ont été riches de nouvelles rencontres avec des projets de repreneuriat studios, d’investisseurs moins enclins à tout miser sur le capital-risque et attirés par les ratios de valorisation du Small Cap et même d’équipes de gestion prêtes à franchir le pas sur ces nouveaux types d’investissement.
Parallèlement au développement des opérations de MBI (que nous abordons dans cet épisode de notre podcast Alvo Talk avec à notre micro Trajan Capital) et à la montée en puissance des Search Funds (que nous abordons dans cet épisode avec Thomas Dreyfus), on peut donc espérer que les club deals de reprise de PME intéressent de plus en plus d’investisseurs et offrent de nouvelles solutions de financement aux repreneurs.